mardi 31 mai 2016

Déjà, de Delphine Grenier

Editeur : Didier jeunesse
Année : 2016
Public visé : Enfants, à partir de 2 ans

Résumé :

C’est la nuit, il n’y a pas de bruit.
Souris entreprend d’aller réveiller ses amis. Le chat, l’oiseau, la grenouille, la poule,
et le lapin sont bientôt réunis pour admirer… le lever du soleil !

Ce que j’en pense :

« Déjà » est un album doux et apaisant, qui se déroule dans la quiétude de la nuit. Il est doté d’une structure en randonnée, avec des animaux qui se réveillent les uns après les autres, selon un même schéma que les petits identifieront facilement, avec un texte simple et répétitif.
Le petit lecteur se demande où vont tous ces animaux, jusqu’à la très belle double-page où ils assistent au lever du soleil et accueillent le petit matin.

Graphiquement, l’album est réussi. En tournant les pages, on passe peu à peu d’un fond bleu nuit à un bleu plus clair, celui du lever du jour, pour finir sur le jaune éclatant du soleil. De plus, chaque animal introduit une couleur dans l’histoire. Enfin, de manière plus subjective, j’ai apprécié le trait que je trouve doux, bien adapté aux petits.
Quant au format, il est plutôt grand pour un album destiné aux tout-petits, ce qui est un atout pour raconte l’histoire à un groupe, ou pour s’immerger dans l’histoire avec son enfant.
A découvrir en librairie à partir du 1er juin 2016 ! Merci à A. Pacary et aux éditions Didier jeunesse pour cette découverte.

Les + : la structure en randonnée, l’utilisation des couleurs
Les - : r.a.s
Appréciation : 3,5/5


Stellabloggeuse

vendredi 27 mai 2016

Imposteur, tome 1, de Suzanne Winnacker

Editeur : Robert Laffont
Année : 2014
Pagination : 340 p.
Public visé : Adolescents et jeunes adultes , à partir de 14 ans

Résumé :
Rejetée par sa famille à cause de son don, Tessa est accueillie à bras ouverts par la Cellule des aptitudes extraordinaires, branche ultrasecrète du FBI qui recrute des jeunes doués de pouvoirs surnaturels. Après deux ans d'entraînement intense, elle maîtrise enfin le sien : la métamorphose. Mais les choses sérieuses commencent vraiment pour Tessa lorsqu'un tueur en série sème la terreur dans une paisible ville de l'Oregon. Pour confondre le meurtrier, elle va devoir prendre les traits de Madison, l'une des victimes, laissée pour morte. Dans le rôle de la brebis sans défense, Tessa attend que le loup vienne parachever son oeuvre macabre... Si elle déteste cette imposture au quotidien, incarner Madison offre aussi des compensations, celles d'une vie normale que Tessa n'a jamais connue. Au-delà des faux-semblants, des multiples suspects et du danger omniprésent, elle va découvrir l'amitié et une famille soudée. Mais comment se faire aimer pour soi quand on est dans la peau d'une autre ?

Ce que j’en pense :
Premier tome d’une trilogie « Imposteur » est un thriller fantastique assez efficace. Les personnages, dotés de dons plus ou moins originaux, sont des sortes de X-Men : les Variants, dotés de pouvoir, sont regroupés au sein d’une institution qui est à la fois leur école et leur foyer, et bientôt, leur lieu de travail, en lien avec le FBI.

Tessa, capable de prendre l’apparence de n’importe quelle personne qu’elle a touchée, reçoit sa première mission : remplacer une jeune fille assassinée, à l’insu de sa famille, afin de démasquer le meurtrier. Elle est assez touchante, entre le remords de mentir à la famille de Madison et sa soif d’affection.

L’histoire propose également une romance (bien sûr !), qui ne m’a pas franchement convaincue. Sur le plan de l’intrigue, le roman est assez efficace et suscite la curiosité, sans être transcendant. Néanmoins, je découvrirai avec plaisir Tessa dans ses prochaines aventures. La trilogie devrait séduire les adolescents, à partir de 14 ans.

Les + : un bon thriller pour adolescents
Les - : la romance
Appréciation : 3,5/5

Stellabloggeuse
--------
Ce roman fait partie des challenges :


Challenge ABC 2016 : 8/13


Challenge New Pal 2016 : 7/56



Challenge 100% R : 33e lecture

mardi 24 mai 2016

Ce matin, de Junko Nakamura

Editeur : MeMo
Année : 2015
Public visé : Enfants, à partir de 2 ans

Résumé :
Ce matin commence comme tous les matins, par le réveil, puis par toutes les menues tâches quotidiennes, le plaisir de se retrouver et enfin le départ vers l’ailleurs, à l’extérieur. C’est pour tous, petits comme grands, une épreuve qu’il faut savoir transformer en plaisir : quitter son cocon, son lit, son nid et affronter la vie extérieure. Dans « Ce matin », l’ours et le chien apprivoisent la journée avec beaucoup de douceur et de soins réciproques, puis partent voir le monde. Partir c’est grandir ?

Ce que j’en pense :
Dans ce nouvel album, Junko Nakamura propose une histoire pleine de douceur. Ses illustrations au tampon, associées à un jaune acidulé, nous plongent au cœur d’une matinée ensoleillée.
L’ours réalise au réveil toutes les petites étapes du quotidien : s’étirer, déjeuner, s’habiller, se brosser les dents, un moment de tendresse avec son chien… Tous ces petits rituels lui donnent la force de franchir la porte et d’aller affronter l’extérieur.
Malgré le côté onirique et poétique de l’album, les tout-petits s’y retrouvent aisément, car ils y retrouvent des étapes de leur propre réveil.
Ainsi, c’est un album solaire et optimiste, qui donne envie de sortir de la maison et de partir découvrir le monde – et métaphoriquement, de grandir. Un joli moment de lecture à partager avec les enfants, à partir de 2 ans.

Les + : la douceur
Les - : r.a.s
Appréciation : 3,5/5


Stellabloggeuse

vendredi 20 mai 2016

Les derniers jours de Rabbit Hayes, d’Anne McPartlin

Editeur : Le Cherche midi
Année : 2016
Pagination : 454 p.
Public visé : Adultes

Résumé :
Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.

Ce que j’en pense :

Autant les livres sur la maladie sont légion, autant je n’avais encore jamais lu un roman se déroulant dans un centre de soin palliatif. On pourrait craindre que ce genre de lecture soit déprimant à souhait, mais ce n’est pas du tout le sentiment que m’a inspiré Rabbit.

Car il y a cette très belle galerie de personnages qui ne cesse de se battre contre la maladie et la fatalité. Personne ne renonce, chacun fait face à sa manière. Attention ils ne sont pas irréprochables, ils sont parfois faibles, parfois injustes, parfois ils craquent et se déchirent…et c’est justement ce qui fait toute l’humanité de ce roman et sa crédibilité. Ils sont poignants, particulièrement les parents de Rabbit qui doivent affronter l'idée d'enterrer leur enfant. Mais ils sont aussi vivants, et souvent drôles. Mention spéciale à la mère de Rabbit et à son sens de la bourde, toujours bienvenu pour se surprendre à sourire dans les pires moments.

J’ai également apprécié les débats qui entourent la fin de vie de Rabbit, notamment la place de la religion. Ce sont des philosophies de vie qui s’affrontent, notamment dans les scènes finales entre Rabbit et Johnny, ces deux derniers nous offrant au passage une belle histoire d’amour.

Mais surtout, ce roman est rempli d’espoir (et de musique) et donne une très belle leçon : même si la mort est au bout du chemin, le cancer ne gagne pas, pas si les proches restent soudés et perpétuent la vie et le souvenir.

Merci donc à Plume de Cajou pour m'avoir donné l'envie découvrir ce roman avec son billet.

Les + : les personnages, l’humour inattendu
Les - : r.a.s
Appréciation : 4.5/5

Stellabloggeuse

« -Donc, dans ma tête, on vivra heureux pour toujours au pays des fées.
A l’évidence, il était sarcastique, mais de meilleure humeur, aussi.
-Et dans la tienne, ce sont ces moments-ci, ici et maintenant, qui dureront à jamais.
-Je n’aurais pas dit mieux mais bon, c’est toi le poète. »


« Peut-être que je ne pourrai pas faire tout ce que j’avais prévu. Je ne serai pas la mère de la mariée ; devenir une vieille dame qui fait sauter ses petits-enfants sur ses genoux, ce ne sera pas pour moi. Peut-être que ça ne serait pas arrivé de toute manière, mais ça n’a plus d’importance, parce que maintenant j’ai un nouveau plan. Je vais simplement vivre. Je serai une fille, une sœur, une amie et, par-dessus tout, une mère. »

mardi 17 mai 2016

Le seul et unique Ivan, de Katherine A. Applegate

Editeur : Seuil
Année : 2015
Pagination : 271 p.
Public visé : Enfants à partir de 10 ans

Résumé :
Ivan est un gorille, mais aussi un artiste qui dessine son quotidien sur des feuilles de papier, et surtout des bananes. Il vit dans un centre commercial dont il a fait les beaux jours. Il aime les yaourts aux raisins et regarder des westerns en compagnie de Bob, le chien sans domicile fixe. Il s’est habitué à la captivité, résigné, depuis de bien longues années. Mais ce quotidien est bouleversé par la détresse de Ruby, petite éléphante nouvellement arrivée au centre commerciale, pour laquelle il trouvera la force d’essayer de changer les choses.

Ce que j’en pense :
La sensibilité est le maître mot de ce roman, l’auteure a su se glisser dans la peau du grand singe avec finesse et délicatesse. En effet, l’histoire nous est racontée directement par Ivan, et scindée en chapitres très courts qui nous poussent à tourner les pages encore et encore.
Ivan nous expose ainsi son quotidien, ses amitiés, ses regrets, son point de vue sans concession sur le genre humain, auquel on a soudain un peu honte d’appartenir. Le grand singe s’est construit une solide carapace, mais il l’abaisse peu à peu devant Ruby pour nous livrer enfin son histoire et ses drames. Il retrouve enfin son rôle de protecteur, de dominant.
On passe un très bon moment avec cette lecture, tout en émotion mais sans dramatisation, en retenue, qui est aussi un excellent moyen de sensibilisation sur la condition animale. A mettre dans toutes les petites mains, dès 9/10 ans.

Les + : la sensibilité
Les - : r.a.s
Appréciation : 4/5

Stellabloggeuse
--------

« Sur l’affiche de l’autoroute, Mack porte son costume, Stella se tient sur ses pattes arrière, et un animal décoiffé au regard féroce semble hurler. Cet animal est censé me représenter, mais l’artiste qui l’a peint s’est trompé. Je ne suis jamais en colère. La colère est trop précieuse : les « dos argentés » s’en servent pour maintenir l’ordre et prévenir leur famille en cas de danger. Quand mon père se frappait la poitrine, c’était pour dire : "Attention, c’est moi qui commande, je me fâche pour vous
protéger car je suis né pour veiller sur vous".

Ici, il n’y a personne à protéger. »

samedi 14 mai 2016

La sucette de Petit Eléphant, de Jeanne Ashbé

Editeur : Ecole des loisirs
Année : 2015
Public visé : Enfants, à partir de 2 ans

Résumé :
Aujourd’hui, Grand éléphant a quelques courses à faire…  Petit éléphant adore faire les courses ! Au supermarché, il y a des sucettes super-éléphant ! Et Petit éléphant a très envie d’une sucette super-éléphant. Grand éléphant a dit non. Pourtant, Petit éléphant a super super envie d’une sucette superéléphant, il a vraiment besoin d’une sucette super-éléphant !

Ce que j’en pense :
Petit Eléphant est le nouveau personnage de Jeanne Ashbé, qu’elle développe depuis quelques albums. Cette fois-ci Petit Eléphant découvre les tentations de la publicité et de l’incitation à la consommation, avec cet étal de sucettes fait pour attirer la convoitise des tout-petits.
Il réalise alors que son papa peut lui dire non, plusieurs fois de suite. Il croit avoir trouvé la parade en glissant la sucette dans son sac, mais il découvre que le vol n’est pas du tout admis par les adultes… Heureusement, faute admise est vite pardonnée et il trouvera d’autres sources de bonheur que cette super sucette !
Les illustrations sont douces, le décor familier, entre la maison, le parc et le supermarché, l’enfant trouve rapidement ses repères.
En bref, un album bien pensé sur la consommation, le désir et l’opposition.

Les + : le thème original
Les - : r.a.s
Appréciation : 3,5/5

Stellabloggeuse

mercredi 11 mai 2016

Vango, tome 1, de Timothée de Fombelle : Entre ciel et terre

Editeur : Gallimard
Année : 2010
Pagination : 371 p.
Public visé : Adolescents, à partir de 12 ans

Résumé :
Paris, 1934. Devant Notre-Dame une poursuite s'engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir. Fuir la police qui l'accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent. Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l'Écosse, tandis qu'enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité.

Ce que j’en pense :
Après « Tobie Lolness » et « Le Livre de Perle » qui m’avaient tous deux beaucoup plu, il me restait encore à découvrir « Vango », que l’on m’avait dépeint comme un formidable roman d’aventures. Et c’est ce qu’il est ! Le roman commence sur les chapeaux de roue, Vango se sent traqué depuis plusieurs années, et le voilà accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis.
Nous suivons donc sa fuite qui ne manque pas de rebondissements, tout en remontant doucement le fil de son existence, en quête de son passé où se trouvent les réponses qui nous manquent.
En filigrane, la seconde partie des années trente, avec la montée des totalitarismes et la guerre qui se profile déjà à l’horizon. J’avais déjà remarqué dans « Le Livre de Perle » combien la grande Histoire rattrapait les personnages, c’est encore le cas ici et c’est quelque chose que j’apprécie.
Vango nous fait voyager, entre la France, les petites îles au large de la Sicile, en Ecosse, et même en URSS où se joue une partie de l’intrigue.
Mon seul petit regret, c’est que le rythme fou de cette histoire oublie un peu de laisser la place à l’émotion, mais c’est vraiment pour chipoter… Vivement la lecture du second tome !

Les + : les rebondissements, la plume
Les - : un peu rapide pour laisser la place à l’émotion
Appréciation : 4/5

Stellabloggeuse

--------
« Il grandit avec trois nourrices : la liberté, la solitude et Mademoiselle. A elles trois, elles firent son éducation. Il reçut d'elles tout ce qu'il croyait possible d'apprendre. »

« A cinq ans, il comprenait cinq langues mais ne parlait à personne. A sept ans, il grimpait les falaises sans avoir besoin des pieds. A neuf ans, il nourrissait les faucons qui plongeaient sur lui pour manger dans sa main. Il dormait torse nu sur les rochers avec un lézard sur le cœur. Il appelait les hirondelles en sifflant. Il lisait des romans français que sa nourrice achetait à Lipari. Il montait en haut du volcan pour se mouiller les cheveux dans les nuages. Il chantait des berceuses russes aux scarabées. Il regardait Mademoiselle couper les légumes avec des facettes impeccables comme on taille les diamants. Puis il dévorait sa cuisine de fée. »

« Il regardait la foule, toutes ces histoires sur un quai. Et déjà, il sentait une petite lucarne s'ouvrir en lui. Les gens. Il découvrait les gens. Il connaissait des personnes, il en connaissait quelques-unes, chez lui. [...] Mais les gens c'était autre chose. Ceux qu'on ne connait pas. Ces vies qui nous frôlent à toute vitesse comme des poteaux télégraphiques par la vitre du train. »
--------
Ce roman fait partie du challenge :



Challenge New Pal 2016 : 6/56

jeudi 5 mai 2016

Les carnets de Cerise, tome 4, de Joris Chamblain et Aurélie Neyret : La déesse sans visage

Editeur : Soleil
Année : 2016
Pagination : 88 p.
Public visé : Enfants, à partir de 10 ans

Résumé :
L'heure des vacances a sonné! La visite d'un étrange manoir annonce une nouvelle enquête pour Cerise : chaque pièce est une énigme, chaque objet est un indice. Mais il est des secrets plus anciens qui ne demandent qu'à être dévoilés. Qui est cette déesse sans visage qui trône dans une pièce secrète? Où se cache la partie manquante de ce tableau? Mais surtout, qui tire vraiment les ficelles de ce nouveau mystère? Si Cerise ne résolvait pas l'énigme à temps, les conséquences pourraient être terribles...

Ce que j’en pense :
J’ai retrouvé avec un grand plaisir Cerise, sa mère et ses amies, et me suis une fois de plus régalée avec les illustrations, douce, sensibles, chaleureuses.
Mais l’intrigue n’est pas en reste, d’autant plus que cette fois-ci, l’enquête de Cerise prend rapidement un tour plus personnel. Sa relation avec sa maman est mise au premier plan, et l’absence de son papa se fait cruellement sentir dans un moment où Cerise se sent grandir et éprouve le besoin de revenir sur son passé.
Quant à l’enquête en elle-même, elle est une fois de plus très bien ficelée, et romantique à souhait.
On est dépaysé par un nouveau cadre, au bord de l’océan, l’ambiance gothique du manoir, et les nouveaux amis que rencontre Cerise.
Au final, c’est sans doute le meilleur des quatre tomes parus à ce jour. Vivement le prochain !


Les + : la dimension plus personnelle
Les - : r.a.s
Appréciation : 4,5/5


Stellabloggeuse

mardi 3 mai 2016

Le voleur de cœur, de Rawia Arroum

Editeur : Michel Lafon
Année : 2016
Pagination : 394 p.
Public visé : Adolescents et jeunes adultes, à partir de 15 ans

Résumé :
Symphonie est un monde musical. Brutal. Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantée mais également véritable partie de soi-même, on la nomme mélo-âme. Avec ces objets, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci... les instruments de musique hurlent, et des vies s'évaporent. Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d'une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilité ni impératif quelconque... Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n'a pas de mélo-âme, aucun pouvoir, et s'il a un instrument, ce dernier n'a rien de magique. Aussi lorsqu'il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu'il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé.

Ce que j’en pense :
J’avais été agréablement surprise par « Boys out ! », le précédent roman de l’auteure, et j’étais curieuse de celui-ci.
Le point fort du roman, c’est son univers musical et toute la mythologie qui lui est associée, avec la rivière Mélodie, la mélo-âme qu’elle offre et l’instrument qui ne fait qu’un avec l’individu. Cet univers est original et plutôt cohérent, avec un côté fantasy qui vous emmène vraiment ailleurs. Il y a également de l’humour, et on apprécie mieux le roman si on le lit avec du second degré. Enfin la plume reste très agréable.

En revanche, j’ai eu beaucoup de mal avec les personnages, en premier lieu avec Dylan, le « héros ». Pas facile de s’attacher à un personnage moqueur, lâche, irresponsable, qui se fait pipi dessus à la moindre frayeur et qui passe son temps à vomir… Sa faiblesse aurait pu susciter l’empathie, mais ce n’est pas le cas ici. Les relations ambivalentes avec son meilleur ami m’ont également laissée perplexe.

Enfin, en ce qui concerne l’intrigue, il faut s’accrocher, car c’est dans les toutes dernières pages que l’histoire trouve enfin son sens. On accumule les questions sans réponse, les contradictions… jusqu’à ce que finalement tout s’éclaire, et cette fin est vraiment réussie, elle parvient à donner du sens au roman dans son ensemble, l'auteure n'a pas perdu le fil.
Ainsi, il est difficile pour moi de me prononcer sur ce roman, la lecture aura été laborieuse et je n’ai pas aimé le personnage, mais rétrospectivement l’intrigue m’a convaincue, et j’ai apprécié l’univers.
Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour cette lecture.

Les + : l’univers musical
Les - : le personnage de Dylan
Appréciation : 3/5


Stellabloggeuse

dimanche 1 mai 2016

En avril 2016...

 Ce mois-ci, j’ai lu et chroniqué :

Bien mais sans plus :


    J'ai vraiment aimé :




 J'adore :




      Les articles les plus consultés par les visiteurs :

-La 5e vague, tome 2, de Rick Yancey : La mer infinie (624 vues)
-Tous les héros s'appellent Phénix, de Nastasia Rugani (46 vues)
-Sauveur & fils, de Marie Aude Murail (20 vues)

  Le mois prochain je souhaite lire : 

-CIEL, tome 3, de Johan Heliot : L'été de la révolte
-Delirium, tome 3, de Lauren Oliver
-L'armoire des robes oubliées, de Rilka Pulkkinen

  En ce moment je lis :



   Les visites du mois :

1770 pages vues (blogger ne permet pas de dénombrer les visiteurs uniques). 

Merci pour vos visites, occasionnelles ou assidues! 

Et vous, qu'avez-vous lu en ce mois d'avril? Avez-vous eu des lectures marquantes? Décevantes ?
Très bon mois de mai à vous!

  Stellabloggeuse