lundi 28 février 2011

Jeu-concours : La Mort J’adore, saison 3 !!!!

 * Concours terminé *

Salut à vous mes chers lecteurs !

La collection eXprim’ a pensé à vous, et m’a proposé de vous faire gagner un exemplaire de « La Mort J’adore, saison 3 : Arrêtez le massacre », d’Alexis Brocas, paru en janvier 2011.



Dans ce roman, Clémence, une démone que nous avions déjà suivi durant 2 tomes de ses aventures, reçoit la mission la plus importante qui lui ait jamais été confiée : sauver le monde et l’humanité !

Pour un compte-rendu plus complet, voir mon article sur ce roman

Donc, si vous souhaitez gagner un exemplaire de ce roman palpitant et jouissif, voici ce que vous avez à faire :

Ce concours est maintenant terminé

Bonne chance à tous !

Stellabloggeuse

 LA GAGNANTE DU CONCOURS EST : ALICE (commentaire n°11)
Elle sera prochainement contactée par mail pour recevoir le livre. Bravo à elle, et un grand merci à tous les participants pour leur enthousiasme !

dimanche 20 février 2011

Le froid modifie la trajectoire des poissons, Pierre Szalowski : un petit concentré de bonheur!

[Editions Héloïse d'Ormesson, septembre 2010] 

Si vous avez besoin de retrouver le sourire, ce roman est pour vous ! Pierre Szalowski, auteur québécois, met en scène un garçon de 11 ans, qui apprend lors des fêtes de Noël que ses parents se séparent. Comme il ne veut pas être « le 14e enfant de la classe à faire des aller-retour hebdomadaires », il implore le ciel de changer la situation.

Le ciel l’entend, des pluies verglaçantes s’abattent toute la nuit sur sa petite ville, et durant les jours suivants. Le verglas a des conséquences inattendues sur tout le voisinage, faisant se rencontrer les gens. Leurs trajectoires, qui ne faisaient que se superposer, vont se rencontrer.

Julie, la danseuse, va héberger Boris, jeune chercheur russe dont toute la vie tourne autour de sa thèse sur la trajectoire des poissons. Simon et Michel, qui forment un couple homosexuel, accueillent Alexis, un homme farouche aux propos ouvertement homophobes et antijuifs. Quant à la mère du narrateur, elle doit accueillir…son mari, qui a fait une mauvaise chute due à la glace.
Toutes ces rencontres changent leur manière d’appréhender la vie.

Ce livre est comme une tablette de chocolat, réconfortant et euphorisant. Il est plein d’imagination et de fantaisie, grâce à son jeune narrateur. Mais sous ses dehors légers, il aborde des sujets plus graves : l’individualisme des gens, la peur des autres, la difficulté à avouer son homosexualité, et surtout, la façon dont un enfant vit le divorce de ses parents. L’auteur évoque ces sujets variés avec clairvoyance, notamment en ce qui concerne le divorce :

« C’est comme si on avait sauté sur la séparation tout de suite, parce que c’est le plus facile, c’est ce que tout le monde fait, sans se demander si on a tout essayé ».

Et finalement, tous ces problèmes évoqués s’arrangent, une fois « congelés » dans le verglas. Il nous est bien égal que les situations soient improbables. Car l’important, c’est l’espoir et l’optimisme contenu dans ces pages, à une époque où nous en avons bien besoin. Vous avez le moral dans les chaussettes ? Voici un bon remède ! 

Note : 4/5 
Stellabloggeuse

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"L’amour, c’est comme un taxi, s’il ne s’arrête pas et qu’on lui court après, c’est qu’il est déjà pris. Pour l’attraper, il faut simplement savoir l’attendre au bon endroit"

"Le monde a besoin d’outsiders qui finissent par franchir la ligne d’arrivée en vainqueurs, sinon l’espoir ne serait qu’une course sans fin" 

A découvrir : l'avis de Plumisa sur ce livre.

jeudi 17 février 2011

C’était le Pérou, de Patrick Cauvin : De la banlieue à l’Amérique

[Le livre de poche, 1984]

Il est l’heure d’un petit hommage à cet écrivain, décédé il y a quelques mois. Je ne vous parlerai pas du fameux « E = MC2, mon amour », mais d’une œuvre moins connue de Patrick Cauvin, « C’était le Pérou ».

Ce roman met en scène un jeune professeur de français, dans une banlieue qui n’offre aucune autre perspective d’avenir à ses élèves que l’usine toute proche. Cet homme mène une existence plutôt terne, rythmée par les verres d’alcool pris entre collègues, et hantée par un amour perdu.

Cependant, dans sa classe, il s’anime, et parvient, contre toute attente, à intéresser ses élèves à la littérature, en utilisant des méthodes originales. Cette année-là, après de nombreuses autres consacrées à l’enseignement, il s’attache particulièrement à l’un de ses élèves. Ce jeune homme est révolté par l’avenir tout tracé qui l’attend, et son professeur ne le comprend que trop bien. Il va l’aider à réaliser l’un de ses rêves, en partant avec lui pour le Pérou.

Là-bas, ils croisent d’autres personnages qui deviennent leurs compagnons de route. Ils découvrent ce pays à la fois beau et hostile, tout comme l’est la vie. Ils sont très différents et ne se comprennent pas forcément, mais apprennent à vivre ensemble. Tous cachent des fêlures de nature différente, et ce voyage leur apporte une partie de la solution.

Voyage initiatique, dépaysement, amitié, aventure, voilà les principaux ingrédients de ce roman par lequel Patrick Cauvin nous fait passer avec adresse de la banlieue au Pérou, du gris aux couleurs vives, de la résignation à l’espérance.

Note : 3/5 
Stellabloggeuse

lundi 7 février 2011

Uglies, de Scott Westerfeld : La dictature de la beauté

[Pocket Jeunesse, 2007]

C’est encore d’une saga dont je vais vous parler, la littérature jeunesse en est foisonnante ces temps-ci. Mais j’ai été particulièrement enthousiasmée par « Uglies » de Scott Westerfeld, qui est le premier tome d’une série en cinq volumes.

Ce roman de science-fiction met en scène Tally, une adolescente qui est sur le point d’avoir 16 ans. L’action se passe sur Terre, dans un monde où la civilisation actuelle (que l’auteur appelle les « Rouillés ») a disparu. Désormais, les villes et la nature sont soigneusement séparés. Les villes abritent les humains, la nature est un lieu désert. Enfin, la ville se fait un devoir de restituer à la nature tout ce qu’elle lui prend pour fonctionner.

De même les adolescents sont séparés des jeunes adultes et des vieilles personnes. Jusqu’à leur seizième anniversaire, ils sont moches, on les appelle les « uglies ». Lorsqu’ils atteignent 16 ans, ils subissent une opération et deviennent des « pretties » : enfin devenus beaux, ils résident à Pretty New Town où leur vie est rythmée par des fêtes et autres réjouissances.

Tally a hâte de devenir une de ces pretties que tout le monde admire. Mais peu de temps avant son anniversaire, elle rencontre Shay. Cette dernière lui parle d’un groupe de résistants qui refusent l’opération. Parmi eux, Tally découvre que derrière la beauté se cache une terrible manipulation orchestrée par les autorités. Tout l’enjeu du roman réside dans le choix qu’elle fera : succombera-t-elle à ses désirs de beauté ? Ou parviendra-t-elle à être heureuse telle qu’elle est ?

Le style littéraire de ce roman n'a rien d'exceptionnel (en étant néanmoins agréable) mais il y a beaucoup de bonnes choses dans ce roman. Tout d’abord une réflexion sur la beauté, au travers de Tally qui a été conditionnée pour se croire moche et espérer que l’opération changerait sa vie. Il lui faut du temps pour comprendre que la véritable beauté se situe à l’intérieur des gens. Le thème de l’écologie est également abordé : les « Rouillés » ont été anéantis lors d’une terrible catastrophe, à cause de leur mode de vie basé sur le pétrole et l’épuisement des ressources. Enfin, le monde de science-fiction créé par Scott Westerfeld est crédible, bien construit, cohérent. Les personnages sont attachants, et leurs histoires d’amour et d’amitié sont touchantes.

Voilà donc une saga que je vais poursuivre ! Je vous invite à en faire autant…

Note : 4,5/5 
Stellabloggeuse

Chronique sur la suite de la saga :